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Schólia

Anonymes

DomaineTradition occidentale: grec et latin
SecteurGrammaires grecques antiques [1107]
Auteur(s)

Anonymes [1] · Choeroboscos, Georges · Sophronios

[1] Commentateurs byzantins anonymes pour les scholies (a).

Anonymes

Datation: 6e-10e s.

Choeroboscos, Georges

Datation: ca 800-850

Sophronios

Datation: 9e s.

Sophronios, patriarche d'Alexandrie.

Titre de l'ouvrageSchólia: (a) Scholia In Dionysii Thracis Artem Grammaticam – (b) Georgii Choerobosci Prolegomena Et Scholia In Theodosii Alexandrini Canones Isagogicos (b1) De Flexione Nominum– (b2) De Flexione Verborum – (c) Sophronii Patriarchae Alexandrini Excerpta Ex Ioannis Characis Commentariis In Theodosii Alexandrini Canones
Titre traduitScholia (Scholies): (a) Scholies à la Technè de Denys Le Thrace – (b) Georges Choeroboscos: Prolégomènes et Scholies aux Canons de Théodose introductifs à la Flexion (b1) Des Noms (b2) Des Verbes – (c) Sophronios, Patriarche d'Alexandrie: Extraits des Commentaires de Jean Charax aux Canons de Théodose
Titre courtSchólia
Remarques sur le titre
Période|6e s.|7e s.|8e s.|9e s.|10e s.|
Type de l'ouvrageEnsemble de commentaires byzantins aux deux grandes œuvres de référence de la grammaire alexandrine, la Technè attribuée à Denys le Thrace (voir notice 1101), et les Canons de Théodose (voir notice 1106).
Type indexéCommentaire grammatical
Édition originaleDates de composition: du 6e au 10e s. Pas d'édition imprimée avant l'édition utilisée (Leipzig, Teubner, 1894-1901).
Édition utiliséeLeipzig, Teubner, Grammatici Graeci , (a) I 3, A. Hilgard, éd. 1901; (b1) IV 1, A. Lentz, éd. 1894; (b2) et (c) IV 2, A. Lentz, éd. 1894].
Volumétrie(a) I 3, in-8°, 586 pages-(b1) IV 1, 413 pages-(b2) IV 2, pages 1-371-(c) IV 2, p. 375-434 (60 pages). Texte grec total: env. 3 250 000 signes.
Nombre de signes3250000
Reproduction moderneGrammatici Graeci I 3, 1979, Hildesheim, Olms.
DiffusionManuscrits: (a) une douzaine en tout (11e-17e s.), chacun ne comportant qu'une partie du corpus-(b 1) cinq (14e-16e s.)-(b 2) trois (14e-15e s.)-(c) deux (15e s.).
Langues ciblesGrec
MétalangueGrec
Langue des exemples
Sommaire de l'ouvrageLa plus grande partie de ces quelque 1430 pages est un commentaire presque mot à mot de l'œuvre de référence mentionnée dans le titre: explicitation, développements, compléments, parfois critiques. Certaines mises au point sont de véritables dissertations sur le sujet examiné (p. ex.: qu'est-ce que la grammaire?). On trouve aussi des introductions synthétiques, notamment chez Choeroboscos, sur les catégories ('accidents') nominales et verbales.
Objectif de l'auteurExpliciter, approfondir et compléter la doctrine grammaticale contenue sous forme condensée dans les deux ouvrages de référence, formant la base du savoir dans le domaine qu'ils embrassent.
Intérêt généralCes ouvrages permettent d'entrevoir l'activité grammaticale 'secondaire' qui semble avoir été caractéristique des premiers siècles byzantins-caractérisée par une 'fixation' sur les sources alexandrines, prises comme canon du savoir et objet d'infinies et répétitives explicitations. Donc production exemplaire d'une période dominée par le respect d'une tradition quasi sacrée, dont on ne critique certains détails que pour la rendre encore plus conforme à elle-même.
Parties du discoursTraitement classique: pas d'innovations, mais, à l'occasion, rappel historique de la genèse de la théorie et des divergences qu'il a fallu dominer (p. ex. sur le nombre des parties du discours, et les critères de décision).
Innovations term.Limitées, voire négligeables.
Corpus illustratifTypiquement le corpus classique des Alexandrins, Homère en tête, pas de textes chrétiens.
Indications compl.La culture des commentateurs incluait la connaissance plus ou moins directe d'œuvres pour nous perdues, sur lesquelles elles apportent des informations discontinues, mais précieuses (p. ex. Héliodore (a), Choeroboscos (b) avaient accès au traité Du verbe d'Apollonius Dyscole, auquel ils puisent largement dans leurs commentaires; autre exemple: un scholiaste comme Stephanos (a), nourri de doctrine stoïcienne, apporte un témoignage sans équivalent sur certaines questions, comme la théorie des temps verbaux).
Influence subieOuvrages de référence, ceux qu'ils commentent et les grandes œuvres alexandrines auxquelles ils puisent (Apollonius, Hérodien); influence revendiquée: celle des maîtres du passé; influence implicite, inscription dans une tradition: la Tradition alexandrine avec un grand T!
Influence exercéePar la somme de réflexions et d'informations, originales ou non, qu'ils véhiculent, les commentateurs byzantins ont accompli la tâche indispensable de transmission de la doctrine ancienne et fourni ainsi à la postérité plus inventive une énorme matière à explorer et, éventuellement, à réinterpréter: les grammairiens grecs des 10e-13e s. et de la Renaissance n'auraient pu être ce qu'ils ont été sans l'assiduité et l'humble fidélité à la tradition de leurs prédécesseurs.
Renvois bibliographiquesDenys le Thrace 1998 {p. 31-36}; Gambarara D. 2009; Hilgard A. (éd.) 1901; Robins R. H. 1993 {p. 111-123}; Robins R. H. 2000
Rédacteur

Lallot, Jean

Création ou mise à jour2000 | 1998