CTLF Corpus de textes linguistiques fondamentaux • IMPRIMER • RETOUR ÉCRAN
CTLF - Menu général - Notices

Deutsche Grammatik

Paul, Hermann

DomaineGrammaires des langues européennes modernes
SecteurGrammaires allemandes [3533]
Auteur(s)

Paul, Hermann

Forme complète: Paul, Hermann Otto Theodor

Datation: 7 août 1846 - 29 décembre 1921

Germaniste, linguiste et lexicographe allemand rattaché au mouvement néo-grammairien. Né en 1846 près de Magdebourg, Hermann Paul étudia la philologie allemande aux universités de Berlin et de Leipzig, puis la philologie romane. Il soutint sa thèse de doctorat en 1870, et, après avoir habilité, devint en 1874 professeur extraordinaire, puis, en 1877, titulaire de la chaire de langue et littérature germanique à l'Université de Fribourg en Brisgau; il fut sollicité en 1893 pour occuper la chaire de philologie germanique à l'université de Munich dont il devint le Recteur en 1909. Dès 1874, il fut le cofondateur et collaborateur de la revue Beiträge zur Geschichte der deutschen Sprache und Literatur, à laquelle s'associèrent W. Braune (1891) et E. Sievers. Dans la série Altdeutsche Bibliothek, qu'il fonda, furent publiées de nombreuses éditions de référence de textes médiévaux allemands (H.von Aue, W.von der Vogelweide, Der arme Heinrich). H. Paul publia notamment un dictionnaire de l'allemand (Deutsches Wörterbuch, 1894) toujours réédité et coordonna en 1891 (vol. 1) et 1893 (vol. 2), le Grundriβ der germanischen Philologie [Fondements de la philologie germanique]. H. Paul a été l'un des membres principaux du mouvement néogrammairien, où il a développé la place de l'analogie dans le changement phonétique et une typologie des changements sémantiques. Atteint de cécité, il se retira en 1916 et mourut à Munich en 1921. Outre les ouvrages déjà cités, trois autres de ses publications devinrent des ouvrages de référence: Mittelhochdeutsche Grammatik (1881), Aufgabe und Bedeutung der Geschichtswissenschaft (1920), Deutsche Grammatik (1916-1920).

Titre de l'ouvrageDeutsche Grammatik
Titre traduitGrammaire allemande, en cinq volumes
Titre courtDeutsche Grammatik
Remarques sur le titre
Période|20e s.|
Type de l'ouvrageGrammaire allemande, historique et descriptive du nouveau-haut-allemand, d'inspiration néogrammairienne, intégrant les vecteurs sémantique et pragmatique à l'étude de la syntaxe et de la morphologie. Optique psychologisante.
Type indexéGrammaire descriptive | Linguistique historique
Édition originale1916-1920, Halle a/S., Verlag von Max Niemeyer. Ouvrage en cinq volumes.
Édition utiliséeHalle a/S., Verlag von Max Niemeyer, 1916-1920. Vol. I, 1916, première partie: Introduction historique, seconde partie: Phonétique; vol. II, 1917, Flexion (Flexionslehre); vol. III, 1919, Syntaxe (première partie); vol. IV, 1920, Syntaxe (deuxième partie); vol. V, 1920, Morphologie.
VolumétrieFormat: 13,5 x 22,5 cm. Au total, 1788 pages Environ 2 340 signes par page.
Nombre de signes4180000
Reproduction moderne1968. Halle a/S., Niemeyer, Nachdr. Vol. 1-5.
DiffusionRééd. en cinq vol., Halle a/S., Niemeyer (4. Aufl. 1956, 5. Aufl. 1958 Bd. 1 [Geschichtliche Einleitung, Lautlehre]; 3. Aufl. 1956, 4. Aufl. 1958 Bd. 2 [Flexionslehre]; 4. Aufl. 1958 Bd. 3 [Syntax, 1. Hälfte]; 4. Aufl. 1958 Bd. 4 [Syntax, 2. Hälfte]; 4. Aufl. 1959 Bd. 5 [Wortbildungslehre]). Circonstances de publication: H. Paul cite dans les préfaces de la Grammaire l'aide de son neveu Paul Gereke et de Dr. R. Blümel (relecture), Charlotte Loewenfeld (pour la syntaxe et le vol. V), Dr. Maria Helm pour l'index alphabétique (vol. II et V), l'aide ponctuelle de Sophie Porzelt et de Margarete Weber.
Langues ciblesAllemand
MétalangueAllemand
Langue des exemples
Sommaire de l'ouvrageVol. I (1916). Préface (p. III-IV). Table des matières, liste des auteurs et ouvrages cités, abréviations (V-XIX). Première partie: Introduction historique (p. 3-138); chap. 1. Le germanique et l'indo-européen (3-59); chap. 2: la classification des langues germaniques (60-93); chap. 3: aperçus de l'évolution de l'allemand standard (93-114); la constitution de la langue véhiculaire (115-138). Seconde partie: Phonétique (139-378); chap. 1: orthographe (139-146); chap. 2: la division syllabique (147-149); chap. 3: l'accent (150-158); chap. 4: les voyelles, généralités (159-171); chap. 5: les voyelles dans les syllabes accentuées (172-227); chap. 6: les voyelles et les syllabes atones (228-247); chap.7: l'alternance vocalique (248-258); chap. 8: les consonnes, généralités (259-260); chap. 9: les occlusives et fricatives (261-352); chap. 10: les liquides et les nasales (353-372); chap. 11: l'alternance consonantique (373 sq.).
Vol. II (1917). Table des matières (p. V-VI). Flexion (Flexionslehre) (p. 1-345); chap. 1, les substantifs (3-162); chap. 2, les adjectifs (163-169); chap. 3, les pronoms (170-183); chap. 4, les numéraux (184-188); chap. 5, les verbes (189-279). Registre alphabétique des parties I à III.
Vol. III (1919). Préface (p. III), Table des matières (V), Liste des ouvrages cités (en complément du 1er vol.) (VII-VIII). Syntaxe (première partie) (p. 3-456); introduction (3-9); chap. 1: construction de la phrase simple; généralités, particularités (10-64); chap. 2: la place des mots (65-92); chap. 3: la fonction des parties du discours: substantif et adjectif, substantif et indéclinable, adjectif et adverbe, pronom et adverbe pronominal, article (93-184); chap. 4: la congruence (85-214); chap. 5: emploi des casus obliqui – l'accusatif, le génitif adnominal, le génitif dans l'expansion d'un adjectif, le génitif et l'interjection, le génitif adverbal, le génitif libre, le datif, l'accusatif et le génitif, le datif et le génitif (215-456).
Vol. IV (1920). Table des matières (III). Syntaxe (deuxième partie) (p. 1-405); chap. 6, Rection et emploi des prépositions (3-63); chap. 7, les formes du verbe: théorie du temps, aspect (Aktionsart); le participe, l'infinitif, les périphrases verbales, l'emploi des temps, l'emploi des modes (64-159); chap. 8: phrases coordonnées ou juxtaposées, et imbriquées l'une dans l'autre (160-181); chap. 9: les interrogatives intégrées (182-188); chap. 10: les relatives (189-222); chap. 11: les propositions dépendantes introduites par des conjonctions; chap. 12: l'emploi des modes dans les propositions interrogatives, relatives et subordonnées; chap. 13: les relations entre principales et dépendantes (Nebensatz) (312-329); chap. 14, négation (330-356); chap. 15: la sobriété (Sparsamkeit) de l'expression; chap. 16: anomalies: anacoluthe; retour à l'ordre normal de succession des mots; coordination de constituants de natures différentes; éléments de composés accédant à une autonomie syntaxique; complexes; contamination (378-405). Index thématique (406-411). Index alphabétique d'exemples (412-423).
Vol. V (1920). Préface (p. III); Table des matières (V-VI). Morphologie (p. 1-142). Introduction (p. 3-5). A. Composition (5-45): 1. nominale, 2. verbale, 3. sans marque de flexion. B. Dérivation: généralités (46-47). 1. les substantifs (48-87); 2. les adjectifs (88-111); 3. les verbes (112-126); 4. les indéclinables (127-130). C. Action conjointe (Zusammenwirken) de la composition et de la dérivation (127-142). Dérivations sur bases syntaxiques complexes (131 sq.). Points de contact entre composition et dérivations sur base complexe (134 sq.).
Objectif de l'auteurEcrire une grammaire descriptive de l'allemand, complète, intégrant les acquis de la philologie et de l'école historique, et la fondant sur les bases constitutives de la langue parlée (lebende Sprache), par la présentation d'une physiologie phonétique (Lautphysiologie). H. Paul veut concilier l'intérêt porté par les néogrammairiens aux lois phonétiques, à la syntaxe et à la morphologie d'une langue abordées sous un angle plus large, sémantique et communicatif. Dans un premier chapitre, l'introduction situe l'allemand au plan historique par rapport à l'évolution des langues germaniques depuis l'indo-européen, et insiste sur les acquis de la recherche et l'enrichissement méthodologique depuis J. Grimm. L'orientation néogrammairienne se remarque à l'importance accordée à l'évolution phonétique de l'allemand (exposé des lois phonétiques et du principe de l'analogie, l'accentuation, les mutations consonantiques, la loi de Verner, les autres évolutions consonantiques et vocaliques, la présentation descriptive de la flexion). Le second chapitre traite des trois grandes familles du germanique. Le troisième revient sur l'évolution du haut-allemand depuis le vieux-haut-allemand, sous l'influence de systématisations diverses (grammaires, dictionnaires); le quatrième revient sur la fixation de la langue véhiculaire commune et le rôle de Luther. Le premier livre enchaîne naturellement sur la description phonétique de l'allemand à partir d'une approche critique de l'orthographe et des velléités de réforme de l'école historique.
Intérêt généralOuvrage important pour la perspective ouverte de H. Paul sur la syntaxe et la sémantique; pour le poids du courant néogrammairien, mettant en avant des "lois phonétiques" présidant aux transformations des langues, et développant en particulier les mutations consonantiques. Il s'agit de décrire la langue sur la base d'observations positivistes, mais intégrant la dimension de la parole et une approche psychologisante du locuteur dans la définition de la phrase.
Parties du discoursElles apparaissent en tant que telles à deux reprises, mais sans figurer dans la grammaire sous forme de liste complète accompagnée de définitions. Le 2e volume consacré à la flexion traite de cinq parties du discours sous forme de chapitres. H. Paul y analyse les particularités morphologiques du substantif, de l'adjectif, du pronom, du numéral et du verbe, débutant immédiatement par les déclinaisons/conjugaisons et les spécificités consonantiques et vocaliques. La fonction des parties du discours au plan syntaxique constitue le troisième chapitre de la Syntaxe (vol. III, IV), où l'auteur isole comme unité de fonctionnement principale la phrase. Les regroupements qu'il effectue sont binaires (substantif et adjectif, substantif et adverbe). H. Paul montre l'arbitraire des dénominations (Substantiv/Substanz- Adjektiv/Eigenschaft), et enchaîne directement sur des considérations très formelles de fonctionnement. Il démontre l'arbitraire de la dénomination "adverbe", et établit le lien avec la classe des conjonctions en citant des argumentatifs ou ligateurs (Beziehungen zu einem anderen Satz ausdrücken, par ex. gleichfalls), les appréciatifs (Anteil des Sprechenden, ex. leider, glücklicherweise) portant sur un jugement préétabli (Urteil über die ausgesprochene Tatsache), les modalisateurs (Ausdrücke für die Modalität der Aussage, ex. vielleicht, wahrscheinlich) parmi lesquels il compte aussi des particules de report de discours (angeblich), les indications de degré (Gradbestimmungen), la négation. Aucune distinction n'est faite entre des adverbes et des adverbes déictiques. Les pronoms sont classés en différentes séries telles qu'elles se sont constituées historiquement: le pronom personnel, la spécificité de "es", les réfléchis, démonstratifs et interrogatifs, les indéfinis. Paul fait le lien entre éléments adverbiaux invariables et pronominaux (entre nun, jetzt et dieser); il étudie la spécificité de da (seul et comme constituant de conjonctions complexes figées) et des pronoms complexes figés (derselbe). L'article est abordé au plan historique, par rapport à l'absence d'article en germanique. Ce chap. de la syntaxe montre le décloisonnement de sa pensée s'articulant d'abord autour de la fonction des parties du discours dans l'énoncé. H. Paul y est particulièrement sensible à l'intervention du locuteur dans l'énoncé, à l'enchaînement interphrastique, à des effets suprasegmentaux sans qu'il problématise pour autant de manière plus théorique ses analyses.
La mise en perspective des parties du discours se fait par rapport à la syntaxe, pour H. Paul une partie intégrante de la sémantique (Bedeutungslehre). Elle a pour objet d'exposer comment les mots individuels s'articulent entre eux pour véhiculer un sens. Un mot ne fait qu'évoquer un savoir antérieur. La mise en relation de plusieurs mots permet d'articuler la représentation dans la conscience. Le décodage s'effectue par rapport à la situation de parole. La langue utilise plusieurs procédés pour accéder au monde des représentations: la relation des mots entre eux (leur juxtaposition), leur place relative, motivée psychologiquement, l'élévation de la voix, son intensité et son débit, les mots de liaison (au plan fonctionnel: prépositions et conjonctions, mais aussi le procédé de l'anaphore et la déixis), la flexion. La phrase traduit le fait que plusieurs représentations se constituent en unité dans l'esprit (Seele) du locuteur, et elle est le moyen de provoquer dans celui de l'interlocuteur la même unité de représentations. Elle est une unité autonome. A ce stade, H. Paul fait encore abstraction totale de l'idée de verbe ou de prédicat; la phrase est d'abord une unité communicative et sémantique à structure binaire.
Innovations term.En raison de sa définition de la phrase, H. Paul remet en question des dénominations telles que Nebensatz ("proposition dépendante" ou "subordonnée"; en effet, il n'y a pas de terme distinctif en allemand pour différencier la "proposition" de la "phrase"). La phrase est constituée d'un "sujet psychologique", les représentations présentes en premier lieu à l'esprit du locuteur, et d'un "prédicat psychologique" (psychologisches Subjekt/Prädikat), formé des représentations s'articulant par rapport aux premières, et plus fortement accentué. Les cas où le sujet correspondrait au sujet psychologique n'est qu'un cas parmi d'autres; mais au plan historique, une phrase "normale" est constituée d'un substantif en fonction sujet et d'un verbum finitum. Ainsi une subordonnée placée en début d'énoncé a le statut de sujet psychologique. H. Paul indique que les casus obliqui et autres déterminations verbales ne fusionnent pas avec le prédicat pour former un constituant de phrase unique, mais conservent leur autonomie de fonctionnement au plan syntaxique, et peuvent même avoir le statut de prédicat psychologique. Il appelle aussi "attribut (épithète) prédicatif" un attribut du sujet (ou de l'objet), indiquant ainsi qu'il conçoit une fonction intermédiaire entre celle de prédicat et d'"attribut" (relation épithétique) pour un élément ayant le statut de constituant. S'appuyant sur sa grammaire du moyen-haut-allemand, il reprend un terme qu'il a forgé, "Satzverschlingung" (enchevêtrement) pour désigner le procédé consistant à topicaliser dans un énoncé, avant la principale (regierender Satz), l'un des constituants de la dépendante (abhängiger Satz). D'autres termes sont marqués par un vocabulaire d'inspiration organiciste: Kompositionsglieder (pour les lexèmes constitutifs de composés), et Kontamination (contamination) pour qualifier le procédé consistant pour le locuteur à superposer dans son esprit deux expressions et à exprimer la représentation par une expression hybride (gib Acht et paß auf devient paß Acht).
Corpus illustratifEtapes du germanique (gotique, vieux-haut-allemand, moyen-haut-allemand, nouveau-haut-allemand, alémanique, vieux saxon, anglo-saxon, vieux-frison, vieux-nordique…); H. Paul tient compte des aires dialectales. Non moins de 174 références d'auteurs et d'écrits du 16e au 19e s. (Gellert, Michaelis, Bretner, Haller, Nicolai, Meißner, Herder, Goethe, Schiller, Grillparzer, Schlegel, E. T. A. Hoffmann, Anzengruber, Hebel, Tieck, Wieland…).
Indications compl.Traitement de la morphologie: H. Paul relève la difficulté d'insérer une partie morphologique à son édifice, la position de celle-ci étant fluctuante dans les grammaires depuis J. Grimm, le fondateur de cette discipline. Il se démarque de Grimm qui l'a insérée dans sa grammaire entre la flexion et la syntaxe, et de Schleicher, Miklosisch, Brugmann, Wilmanns, la traitant avant la flexion. Mais Paul est contre la mise en parallèle de phénomènes morphologiques entre flexion et composition/dérivation: la différentiation repose sur le rôle syntaxique de la flexion, tandis que la morphologie est d'abord sémantique. Il propose une définition très claire des phénomènes en partant d'un point de vue syntaxique étayé par l'évolution diachronique sémantique des lexèmes étudiés. Les exemples cités sont devenus des classiques.
Structure de la phrase: H. Paul énonce trois places possibles pour l'élément conjugué en allemand, et évite de parler d'inversion. Le verbe conjugué peut être en première position, en dernière position ou en position finale dans les dépendantes ou subordonnées, ou en deuxième position dans l'assertive normale. Il classifie les phrases en déclaratives, injonctives, interrogatives; et les différents types de phrases par rapport à leur structure interne.
Influence subieCelle de l'école historique allemande issue de la grammaire comparée (pour la morphologie: Kluge, Wilmanns, Th. Jacobi, A. Tobler, W. Schlüter, H. Zimmer, H. Osthoff, K. von Bahder, L. Sütterlin, E. Heilborn); W. Scherer; K. Brugmann; B. Delbrück; H. Steinthal; Th. Siebs; F. Kluge; C. Hoffmann; Erdmann.
Influence exercéeForte sur le courant néogrammairien (Junggrammatiker) qu'il mène (avec d'autres figures importantes, W. Braune, E. Sievers); sur O. Behaghel; sur Michel Bréal et le courant psychologisant avec Wilhelm Wundt et Anton Marty; sur la grammaire générative et transformationnelle; sur la psycholinguistique.
Renvois bibliographiquesBartschat B. 1996; Behaghel O. 1919; Behaghel O. 1920; Behaghel O. 1921; Broens O. 1913; Burkhardt A. 1997; Burkhardt A. & Henne H. 1997; Christmann H. H. 1977; Eichinger L. M. 1984; Einhauser E. 1989; Henne H. & Kilian J. 1998; Kaltz B. 1983; Knobloch C. 1984; Knobloch C. 1988; Knobloch C. 1989; Knobloch C. 1989; Knobloch C. 1997; Lühr R. 1989; Porsch P. 1979; Reis M. 1978; Ružička R. 1977; Santulli F. 1995; Schmid-Neuhaus I. 1978; Schröder H. 1920; Seppänen L. 1977; Seppänen L. 1989; Talen J. G. 1918; Thümmel W. 1985; Vesper W. 1980; Weigand G. 1966; Weise O. 1918; Weise O. 1921; Wocke H. 1918; Wundt W. 1911; Wundt W. 1911
Rédacteur

Ehrhard, Anne-Françoise

Création ou mise à jour2000