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Syntaktische Konnexität

Ajdukiewicz, Kazimierz

DomaineCompilations, linguistique historico-comparative, linguistique générale, phonétique et phonologie
SecteurLinguistique générale [5328]
Auteur(s)

Ajdukiewicz, Kazimierz

Datation: 1890-1963

Logicien et philosophe polonais. Il fut professeur de philosophie dans les universités de Lvov (1926) et Varsovie (1928), puis occupa, à partir de 1946, la chaire de méthodologie et de théorie de la science à la faculté de mathématiques et de physique de l'université de Poznan. Il fut nommé en 1955 professeur de logique à l'université de Varsovie et chef de l'Institut de philosophie à l'Académie polonaise des sciences.

Titre de l'ouvrageDie syntaktische Konnexität [article de revue]
Titre traduitLa connexion syntaxique
Titre courtSyntaktische Konnexität
Remarques sur le titre
Période|20e s.|
Type de l'ouvrageSyntaxe formelle catégorielle.
Type indexéLinguistique générale | Grammaire formelle | Syntaxe
Édition originale1935, Studia Philosophica, vol. 1, p. 1-27.
Édition utilisée1935, Studia Philosophica, vol. 1, p. 1-27.
Volumétrie23 cm; 27 pages; environ 2 444 signes par page, contient des démonstrations formelles en illustration.
Nombre de signes66000
Reproduction moderne
DiffusionIl existe deux traductions anglaises de ce texte: 1) "Syntactic Connexion" dans S. McCall ed., Polish Logic, Oxford University Press, 1967, p. 207-231; 2) dans J. Giedymin ed., Kazimierz Ajdukiewicz: The Scientific World-perspective and Other Essays, 1931-1963, Dordrecht, D. Reidel, 1978, p. 118-139.
Langues ciblesLangues du monde
MétalangueAllemand
Langue des exemples
Sommaire de l'ouvrageI.1. introduction, I.2. définition de la catégorie sémantique, I.3. formalisation de la notion de catégorie sémantique, I.4. exposition de la méthode de résolution d'une phrase, I.5. application de cette méthode à des exemples, I.6. avantages de l'algorithme, II.7. extension de la méthode aux langages contenant des opérateurs tels que les quantificateurs, II.8. comparaison entre un opérateur et un foncteur, II.9. élimination de certaines solutions, II.10. définition de la notion d'opérateur, III.11. élimination de la solution de Russell, III.12. proposition d'une notation pour catégoriser les opérateurs, III.13. exposition de la méthode de réduction.
Objectif de l'auteurEn s'inspirant de la théorie des catégories sémantiques de S. Lesniewski qui engendre les catégories dérivées à partir de deux catégories de base (le nom et la phrase), proposer une solution alternative à la perspective russellienne qui résout les problèmes de mal-formation syntaxique caractéristiques des antinomies grâce à la théorie des types (c'est-à-dire une conception hiérarchisée du langage, jugée insuffisamment intuitive par l'école de logique polonaise).
Intérêt généralL'auteur propose la première formalisation de la notion de catégorie sémantique sous une forme algébrique. L'article contient également un algorithme de résolution syntaxique qui permet, grâce à l'application d'une unique règle gauche-droite, de vérifier mécaniquement et à l'aveugle la grammaticalité d'une séquence déjà ordonnée de mots. D'où son appellation de "syntaxe unidirectionnelle".
Parties du discoursCertaines parties du discours (article, nom, verbe, adverbes et conjonctions) sont représentées sous une forme mathématisée grâce à la notion de catégorie sémantique.
Innovations term.Importantes, puisque cette syntaxe pose le cadre conceptuel dont s'inspireront les futures grammaires catégorielles. On peut ainsi citer la problématique en termes de "connexion syntaxique", l'utilisation systématique des notions de fonctions et d'arguments qui permettent de constituer le concept de "foncteur", l'idée qu'une phrase peut être représentée grâce à une "séquence indexée" dont on calculera l'"exposant".
Corpus illustratifPresque tous les exemples proviennent de la logique propositionnelle et de la logique des prédicats. Une seule phrase en langue naturelle ("le lilas sent très fort et la rose embaume") est traitée.
Indications compl.
Influence subieCelle de la grammaire pure de E. Husserl (notamment la notion de 'catégories de signification'), ainsi que la théorie des catégories sémantiques de S. Lesniewski.
Influence exercéeConsidérable, puisque cette syntaxe constituera jusqu'en 1970 le modèle de référence des grammaires catégorielles. La grammaire bidirectionnelle de Y. Bar Hillel (1953) et le calcul syntaxique associatif de J. Lambek (1958) ne se présenteront en effet que comme des améliorations de ce premier algorithme. De même, la syntaxe d'Ajdukiewicz sera la seule grammaire sur laquelle s'appuiera la grammaire universelle de R. Montague (1970, 1973).
Renvois bibliographiquesCasadio C. 1988; Godart-Wendling B. 1998; Muszyński Z. 2009
Rédacteur

Godart-Wendling, Béatrice

Création ou mise à jour2000